Des études internationales, tout comme des parents, signalent que les enfants sont parfois plus agités ou pleurent plus souvent. Certains enfants craignent de tomber malades ou ont peur que des membres de leur famille soient contaminés par le virus.
En raison des mesures de prévention mises en place, la réduction des contacts avec les pairs ou des adultes bienveillants, le manque d'exercice ou un usage accru des écrans vont probablement laisser des traces sur la santé sociale, physique et mentale. Par ailleurs, les adaptations réalisées au sein des structures d'accueil (modifications lors des repas, règles de distance) ou dans les espaces communs (masques) sont également susceptibles de marquer les enfants.
Nous pouvons soutenir efficacement les enfants, en étant attentifs à nos réactions et à nos propos sur la pandémie, quand on est à proximité des enfants, en les interrogeant sur leurs sentiments par rapport à cette situation et en nous concentrant sur des aspects positifs.
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